Golfe de Saint Tropez : du rififi dans l'espace aérien

Golfe de Saint Tropez : du rififi dans l'espace aérien

Le survol de la presqu'ile de Saint Tropez par des hélicoptères est une source récurrente de conflits entre les riverains et les compagnies. Cet été a été celui de tous les rebondissements, avec un maire qui attaque l'Etat, un arrêté préfectoral annulé, et des opérateurs qui montent au créneau...

Publié le 29-08-2021 par Valérie Macquet

Une commune qui attaque l'Etat

 

Si les riverains excédés par les rotations incessantes d'hélicoptères ont déjà entrepris de multiples actions en justice, jamais encore, la commune n'était montée au créneau. C'est chose faite depuis le mois de juillet dernier... La ville de Ramatuelle, a en effet décidé d'attaquer l'Etat en justice, estimant que les 50 rotations quotidiennes autorisées par la préfecture ne permettent pas de vivre « dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».

 

Des opérateurs qui ripostent

 

Trois compagnies se partagent quasiment l'intégralité de ce juteux marché... Ce sont en effet environ 60.000 clients fortunés, qui, chaque année se font transporter par hélicoptères sur le Golfe, quelquefois pour simplement passer quelques heures sur un yacht de luxe ! Après que - sur demande du maire de Ramatuelle, Roland Bruno - le tribunal administratif ait suspendu puis annulé les arrêtés préfectoraux estimés trop permissifs, qui réglementaient ce trafic aérien, les trois opérateurs ont décidé de faire leur voix. Ainsi, Dominique Romet dirigeant d'Héli Sécurité, Damien Mazaudier responsable de Monacair, et Michel de Rohozinski d'Azur Hélico ont notamment rappelé, dans une mise au point, avoir investi dans des hélicoptères moins bruyants, qui offrent une plus grande capacité de passagers avec l'acquisition de 12 hélicoptères de type Airbus EC130...Efforts, selon eux, non reconnus par leurs détracteurs.

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