Goldman Sachs : Barroso n'a pas enfreint les règles "d'intégrité et de réserve" de l'UE

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Saisi par la Commission européenne en septembre, le comité d'éthique de l'UE considère que la tempête médiatique causée par la nomination du Portugais au sein de la banque d'affaires n'était pas suffisante pour conclure que les règles éthiques ont été enfreintes. En revanche, le jugement de José Manuel Barroso est mis en doute.

Publié le 31-10-2016 par latribune.fr

L'annonce avait eu l'effet d'une petite bombe, au cœur de l'été. Lundi, le comité d'éthique de l'UE a estimé que José Manuel Barroso n'a pas violé les règles "d'intégrité et de réserve" de l'Union européenne en acceptant un poste à la banque d'affaires Goldman Sachs. Tout en ajoutant que son choix était "peu judicieux".

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Le comité d'éthique avait été saisi en septembre par la Commission elle-même face à la vague d'indignation déclenchée par l'arrivée en juillet de l'ex-chef de l'exécutif européen entre 2004 et 2014 chez Goldman Sachs, institution vilipendée pour son rôle supposé dans le déclenchement de la crise des "subprime" et celle de la dette grecque.

Dans le respect des lois

"M. Barroso aurait dû être conscient et informé qu'en agissant ainsi, il déclencherait des critiques et risquerait de nuire à la réputation de la Commission, et de l'Union en général", soulignent les rapporteurs du comité dans leur avis.

Le comité a bien considéré le fait que José Manuel Barroso "n'a pas fait preuve du bon jugement que l'on pourrait attendre de quelqu'un qui a occupé un poste à haute responsabilité pendant de si longues années", mais n'a pas pu établir d'entorse au règlement. "Il ne revient pas au comité de savoir si le Code est suffisamment strict", est-il encore précisé. La tempête médiatique est "certainement une indication pertinente, mais pas suffisante en elle-même"

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