Pour se relancer après plusieurs années de pertes conséquentes, la firme américaine General Motors a décidé de mettre en place un plan de redressement sur le territoire brésilien. C'est «un moment critique qui [nécessite] des sacrifices de tous» a déclaré Carlos Zarlenga, patron de GM.

Une déclaration jugée «absurde»

En novembre 2018, sept usines GM - dont cinq en Amérique du Nord - avaient été fermées et Mary Barra, PDG de l'entreprise, avait alors déclaré qu'il n'y avait «pas d'autres suppressions d'emplois [prévues en 2019]». En outre, la déclaration de Carlos Zarlenga intervient après l'annonce, début janvier, de la commercialisation dès 2019 de voitures low cost pour les pays comme la Chine, l'Inde ou encore... le Brésil. Un nouveau projet imaginé par GM pour réduire ses coûts et limiter les conséquences des tensions commerciales qui existent entre les États-Unis et la Chine. Pour Renato Almeida, vice-président du syndicat des métallurgistes de Sao Jose dos Campos, General Motors ne vit pas une période difficile au Brésil ce qui rend totalement «absurde» cette déclaration faite par Carlos Zarlenga. GM y a même réalisé plus de ventes que Volkswagen  et Fiat. Mais alors, qu'est-ce qui attend le Brésil? Les semaines qui viennent apporteront certainement la réponse à cette question.