Crise de la messagerie

Autrefois filiale à 100% de PSA, qui demeure son principal client, Gefco est passé en  fin d'année 2012 sous pavillon russe, lorsque PSA a cédé 75% des parts qu'il détenait dans le capital de l'entreprise à RZD, le groupe de transport ferroviaire russe.

Touché de plein fouet, comme MoryGlobal, par la chute vertigineuse de l'activité de messagerie en France, Gefco se voir contraint de réduire ses coûts, ce qui va se traduire par des compressions de personnel, notamment dans l'activité de transport de colis. MoryGlobal a été la principale victime de cette crise du secteur de la messagerie, mais ces concurrents, dont Gefco, traversent aussi une mauvaise passe, qui va tous les contraindre à des ajustements douloureux. Au total, ce sont plus de 10% des 4500 emplois que compte aujourd'hui Gefco en France qui vont être supprimés.

Se battre pour un bon plan social

Il n'est pas question pour le groupe de transport de réduire le nombre de ses implantations en France, ni son maillage territorial. En revanche, il va falloir à tout prix retrouver de la compétitivité, et notamment cesser de perdre de l'argent dans la messagerie. Les suppressions d'emplois devraient donc, fort logiquement, toucher l'ensemble des agences.

Les représentants des salariés, conscients des difficultés traversées par leur entreprise, n'ont guère paru surpris, et plutôt résignés. Ils sont toutefois prêts à se battre pour obtenir un accompagnement de qualité des salariés concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi, et de bonnes conditions de reclassement.