Game of Thrones : éloges en séries

HBO piratage Game of thrones

LE "CONTRARIAN" OPTIMISTE. Succès planétaire, Game of Thrones (GoT), dont la huitième saison début dimanche 14 avril, montre, épisode après épisode, combien la maîtrise du pouvoir d'une nation repose sur son organisation économique. Par Robert Jules, directeur adjoint de la Rédaction.

Publié le 13-04-2019 par Robert Jules

Le 14 avril débute la saison 8 - la dernière - de la série Game of Thrones (GoT), qui rencontre un succès planétaire depuis ses débuts. Elle n'est pas la seule. Cet attrait pour les séries a été favorisé par l'avènement de nouvelles chaînes sur internet qui ont « disrupté » cette industrie du rêve qu'est le cinéma. Netflix inquiète Hollywood. Cette chaîne, qui compte plus de 137 millions d'abonnés dans plus de 190 pays, détient 75 % du marché américain. En 2018, elle a dépensé quelque 13 milliards de dollars pour produire 700 séries et 80 films qui, loin d'imposer la domination de l'anglais, multiplient les séries locales originales (thaïlandaises, arabes, suédoises, espagnoles, allemandes, russes...).

Mondialisation peut ainsi rimer avec diversité. Le succès repose aussi sur la qualité de l'écriture de scénarios, en recrutant les meilleurs talents. Il n'est donc pas surprenant que HBO, qui produit GoT, ait investi dans la série. Si le coût moyen de l'épisode dans les premières saisons tournait entre 6 à 8 millions de dollars, il s'est élevé à 14 millions de dollars lors de la saison 7. Ces purs produits de masse sont devenus des produits de qualité. De fait, on en apprend davantage sur le renseignement et le monde de l'espionnage en regardant Le Bureau des légendes qu'en lisant de longs rapports sur le sujet. Et on comprend mieux des pans de l'histoire en visionnant le réalisme du monde cru et violent de Vikings ou encore de Spartacus.

Game of Thrones, entre économie et phil

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