Fusion Renault-Fiat: les raisons d'une fusion impossible

Renault va etudier avec interet le projet de fusion avec fiat

Le groupe Fiat a proposé à Renault de fusionner. Le groupe français a accepté d'étudier la proposition. Mais de nombreuses voix critiquent une fusion à haut risque, notamment pour le groupe français qui pourrait bien perdre, dans cette affaire, son partenaire Nissan...

Publié le 28-05-2019 par Nabil Bourassi

Il semblerait que cette fois, ce soit la bonne... Après des mois de rumeurs, de négociations, les groupes Renault et Fiat Chrysler Automobile (FCA) seraient sur le point d'annoncer leur fusion! Un tel scénario serait un véritable séisme dans le paysage automobile mondial. La nouvelle entité, si on intègre Nissan et Mitsubishi qui sont alliés à Renault par le truchement de participations, pèserait pas moins de 15 millions de voitures, soit moitié plus que son deuxième concurrent (groupe Volkswagen). La nouvelle entité compterait également pas moins de 15 marques de voitures réparties dans le monde entier.

Pour FCA, cette fusion est l'aboutissement du rêve du PDG historique du groupe italien, Sergio Marchionne, décédé il y a tout juste un an. L'Italien avait tout fait pour adosser le constructeur italien à un grand groupe automobile.

Un effet de taille considérable

Pour Renault, c'est l'opportunité d'accéder à un effet de taille considérable, au point de supplanter Nissan qui se targuait jusqu'ici d'être plus gros que son actionnaire principal et d'exiger un rééquilibrage de l'Alliance. Pour le groupe automobile français, c'est aussi un accès au marché américain réputé extrêmement verrouillé, puisque FCA y possède Chrysler, Dodge ou encore RAM.

Mais les enjeux d'une telle fusion sont immenses, et les risques qu'elle échoue ne le sont pas moins. D'abord, la fusion Renault et FCA devra s'affranchir de considérations politiques majeures. En France, l'État devra accepter de ne plus

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