Fusion Fiat-Renault : Bruno Le Maire pose ses conditions

Fusion Fiat-Renault : Bruno Le Maire pose ses conditions

Alors que Fiat Chrysler (FCA) a fait une proposition d'alliance au groupe Renault, Bruno Le Maire (ministre de l'Économie et des Finances) a fait savoir qu'il avait des conditions à cette fusion.

Publié le 29-05-2019 par Nolwenn Guengant

« L'union fait la force ». C'est pourquoi, le groupe Renault a déclaré « étudier avec intérêt l'opportunité d'un tel rapprochement [avec FCA], confortant l'empreinte industrielle du groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l'alliance ». De son côté, le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a posé quelques conditions à cette probable future association.

 

Préserver les sites et les intérêts français


« C'est à Jean-Dominique Senard (le président de Renault) de revenir vers moi dans les jours qui suivent, puisque j'ai donné mon accord à l'ouverture des négociations, sur les garanties qu'il a pu obtenir de la part de Fiat sur l'empreinte industrielle de Renault en France » a indiqué Bruno Le Maire. Ce dernier souhaite que les sites industriels français soient préservés et que la fusion se fasse dans le cadre de l'alliance avec Nissan. Il veut aussi que les intérêts français soient bien représentés au sein de la future entité et que le groupe s'approvisionne en batteries auprès du consortium européen actuellement en cours de construction. La participation de l'État français, si cette fusion a bel et bien lieu, sera de 7,5 % du capital du nouvel ensemble. Reste à connaître la réponse de Renault à la proposition de FCA...

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