Redressement entamé

Un an après le rachat de Fram par Karavel, les deux patrons du voyagiste toulousain, Isabelle Cordier, la directrice générale, et Frédéric Granel, son adjoint, ont tenu à faire un point devant la presse pour présenter le bilan des restructurations intervenues dans l'entreprise et sur les chantiers à venir. Le grand message qui ressort de cette conférence de presse est avant tout celui-ci : Fram commence à se redresser, et devrait redevenir rentable dès l'année prochaine.

En premier lieu, Fram a procédé, pour des raisons évidentes d'économie, au regroupement de 180 salariés dans un nouveau siège social situé au centre de la Ville Rose, à deux pas de la place du Capitole, dans l'ancien siège régional de la compagnie d'assurances Gan. Dans ces locaux rénovés, se retrouve désormais l'ensemble des services de Fram : les services administratifs du groupe, le centre de services aux agences de voyages, la direction de l'animation, des hôtels, etc. 

Réduire les coûts

Ensuite, Fram a travaillé scrupuleusement à revoir sa grille de prix, et, conformément aux engagements pris par Alain de Mendonça lors du rachat, ces derniers évoluent à la baisse, une baisse qui peut atteindre jusqu'à 20 %. Cette baisse a été rendue possible par la mutualisation avec Promovacances sur certaines destinations, comme le Framissima Monica Beach de Fuerteventura. Par ailleurs, « Fram travaille différemment sur les prix de vente et les marges avec une mise en place du yield », a également précisé Frédéric Granel.

Enfin, l'un des objectifs principaux a été la réduction du taux d'invendus de sièges dans les avions. Celui-ci s'élevait autrefois à 20 %, et il n'est plus que de 5 %. Comme le précise Isabelle Cordier, « nous souhaitons atteindre les 98 %, voire 100 % de remplissage sur nos stocks ». Cette mesure est sans doute l'une des principales mesures de réduction des coûts, et force enfin Fram à « bien calibrer les capacités mises sur le marché ».