Forte hausse des ventes

Dans un communiqué de presse publié hier soir après clôture de la Bourse de Paris, le leader des gaz industriels a annoncé une hausse de ses ventes de 6,6 % au troisième trimestre de l'exercice 2018. Son chiffre d'affaires sur le trimestre ressort ainsi à 5,3 milliards. En données comparables, cette hausse demeure forte, puisqu'elle atteint 6 %. L'impact négatif des taux de change a considérablement diminué ce trimestre en raison d'une remontée du dollar par rapport à l'euro.

Benoît Potier, président-directeur général d'Air Liquide, a ainsi souligné dans le communiqué du groupe que « la forte croissance des ventes au premier semestre s'est poursuivie ce trimestre ».

Cette progression correspond aux hypothèses de croissance les plus hautes telles que les avait anticipées Air Liquide dans son plan stratégique 2016-2020, et indépendamment de l'impact du rachat du groupe américain Airgas. Par ailleurs, le chiffre d'affaires réalisé est également supérieur au consensus des analystes tel que l'avait recueilli Bloomberg.

Tous les métiers à la hausse

La croissance trimestrielle a été portée par toutes les divisions du groupe et tous les pays, même si l'Asie et les États-Unis ont enregistré des performances supérieures au reste du monde.

La division Gaz et Services, coeur de métier d'Air Liquide et plus forte contributrice au chiffre d'affaires, a pour sa part connu ce trimestre « des croissances proches de nos objectifs à moyen terme les plus élevés », a indiqué le patron d'Air Liquide. Dans la branche consacrée au secteur de l'électronique, la croissance est également très élevée, puisqu'elle atteint 8,5 %.

Le pôle Ingénierie et Construction, plus modeste, a enregistré une très forte croissance de son activité, puisque cette dernière progresse de 39 %. Enfin, la division Marchés globaux et Technologies, où Air Liquide regroupe ses activités innovantes et émergentes, a elle aussi bondi de 22,7 %, toujours en données comparables.

Benoît Potier a également expliqué que le programme de recherche de synergies et de réduction des coûts mené depuis le rachat d'Aigris allait aboutir dès 2019, soit un an plus tôt que prévu.