Fin 2019, Google annonçait le rachat de Fitbit (2,1 milliards de dollars). Mais celui-ci n'a toujours pas été validé. La raison ? La Commission européenne ne cache pas son inquiétude face à l'utilisation que pourrait faire Google des données utilisateurs. Pour rassurer cette dernière, le groupe américain a pris un engagement. « Nous apprécions l'opportunité de travailler avec la Commission européenne sur une approche qui préserve les attentes des consommateurs, à savoir que les données des appareils [bracelets et montres connectés] Fitbit ne seront pas utilisées à des fins publicitaires » a ainsi fait savoir un porte-parole de Google.

Danger en vue ?

Le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc), la Consumer Federation of America et d'autres organisations craignent aussi les conséquences de ce rachat. Ils ont même récemment publié un communiqué afin d'alerter sur le fait que « Google pourrait exploiter les ensembles de données de santé et de localisation exceptionnellement précieux de Fitbit afin de renforcer sa position dominante sur la publicité en ligne ». Face aux inquiétudes, la firme de Mountain View a donc tenu à rassurer : « le rachat ne concerne que les appareils, pas les données » a ainsi à nouveau assuré le groupe. La demande de rachat de ce dernier sera examinée par la Commission européenne dès le 21 juillet prochain.