Fiscalité du numérique : l'Union européenne avance à petit pas

Bruxelles veut augmenter son aide a la tunisie

Samedi, lors d'une réunion des ministres des Finances de l'UE à Tallinn, en Estonie, le projet emmené par la France de mieux taxer les géants de l'internet, s'est accéléré s, malgré la résistance de certains, l'Irlande en tête.

Publié le 17-09-2017 par latribune.fr avec AFP

Le projet emmené par la France de mieux taxer les géants de l'internet, s'est accéléré samedi lors d'une réunion des ministres des Finances de l'UE à Tallinn, en Estonie, malgré la résistance de certains, l'Irlande en tête.

Google, Apple, Facebook et Amazon --communément désignés par l'acronyme GAFA-- sont régulièrement accusés de faire de l'optimisation fiscale grâce à des montages financiers qui minimisent leurs impôts. A l'époque du numérique, "le système de taxation actuel ne peut plus s'appliquer et c'est pourquoi nous devons trouver une autre solution", a souligné le ministre estonien des Finances, Toomas Toniste, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE.

Les 28 ministres des Finances de l'UE se sont entendus samedi pour avancer rapidement et arriver à une approche commune lors d'une réunion en décembre. A la suite de quoi, la commission européenne serait chargée de concocter une proposition législative en 2018.

A l'origine de ce nouvel élan, une initiative pilotée par la France et soutenue par trois autres grands pays européens, Allemagne, Italie, Espagne.

Leur idée: avoir une taxe appliquée sur le chiffre d'affaires généré dans chaque pays européen par les géants du net, comme Google ou Facebook.

Actuellement, c'est le bénéfice qui sert de référence à l'impôt sur les sociétés payé par les entreprises. Et nombre de multinationales du net concentrent leurs bénéfices dans des filiales domiciliées dans des pays à faible taux d'imposition, comme l'I

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