Fin des zones blanches : le deal à 3 milliards de 2018 ne suffira pas, selon le gouvernement

Le gouvernement et les opérateurs ont signé, il y a quatre ans, un accord visant à apporter la téléphonie mobile aux territoires qui en sont encore dépourvus. L'Etat a renoncé à d'importantes recettes budgétaires en échange du déploiement de nouvelles antennes par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Mais l'exécutif estime aujourd'hui que ce deal ne suffira pas à couvrir toutes les habitations, et ouvre la voie, au grand dam des collectivités, à un nouvel accord avec les opérateurs.
Publié le 14-04-2023 par Pierre Manière
Il y a les promesses. Et puis il y a la réalité. En janvier 2018, Julien Denormandie, alors secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires sabrait le champagne. Dans les colonnes du JDD, il annonçait fièrement qu'un accord, baptisé « New Deal », avait été trouvé entre le gouvernement et les opérateurs télécoms pour en finir avec les « zones blanches », ces territoires où le mobile ne passe toujours pas. « Il n'y aura plus de zones blanches , identifiées par les élus locaux, où des Français vivent sans avoir accès à une téléphonie de qualité », claironnait le ministre.
Problème : cette promesse ne sera sans doute pas tenue. Et c'est Jean-Noël Barrot, l'actuel ministre délégué en charge de la Transition numérique, qui le dit. Lors d'une audition au Sénat, ce mercredi, il a déclaré qu'au terme de ce « New Deal » - dont tous les nouveaux sites mobiles auront été déployés en 2027 -, il restera bien des communes mal ou non couvertes. « Est ce que nous aurons résolu définitivement tous les problèmes d'accès au réseau mobile ?, a lancé le ministre. Probablement pas. »
« Des besoins resteront insatisfaits »
Ses propos vont sans doute faire grincer des dents. Il faut dire que le deal passé en 2018 a coûté très cher à l'Etat. A l'époque, le gouvernement a prolongé les licences de certaines fréquences mobiles des opérateurs qui arrivaient à échéance, plutôt que de les remettre aux enchères. Ce faisant, l'Etat a renoncé à un sacré pactole de plusieurs milliards d'euro
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