Dans le plan de marche

Le partenaire majeur des grands industriels de la construction aéronautique a publié ce matin des résultats partiels non audités concernant son exercice décalé 2017-2018. Ces derniers montrent que la PME lotoise a réalisé un chiffre d'affaires de 370,3 millions d'euros, en hausse de 19,1 %. Retraitée des coûts d'approvisionnement en matières et des effets de change, la hausse s'élève à 26,2 %.

Cette excellente dynamique commerciale témoigne de la capacité de Figeac Aero à parvenir à réaliser dans les années à venir les objectifs ambitieux que le groupe s'était fixés, à savoir « 520 MEUR de chiffre d'affaires en 2020 et 650 MEUR en 2023 confirmant toujours une croissance à 2 chiffres », comme le rappelle le communiqué de presse de Figeac Aero.

Par ailleurs, Jean-Claude Maillard, président-directeur général et fondateur de Figeac Aero, a souligné que l'atteinte de ces objectifs n'était nullement conditionnée par une augmentation de capital.

Une dynamique globale

La dynamique commerciale de l'équipementier aéronautique lotois, qui profite de l'augmentation des cadences de plusieurs programmes chez ses clients, s'accompagne d'une hausse de l'Ebitda corrigé, qui atteint 81,6 millions d'euros. À taux de change constants, cela révèle une progression de 13,5 %. En outre, la marge du groupe ressort désormais à 21,1 %.

Le résultat opérationnel courant atteint quant à lui 46,7 millions d'euros, ce qui représente une marge opérationnelle courante de 12,1 %. Le résultat opérationnel affiche 34,3 millions d'euros. Il est donc en forte baisse, comparé aux 52,5 millions d'euros de l'exercice précédent. Mais il « avait bénéficié d'un écart d'acquisition négatif de 9,9 MEUR du fait de l'acquisition d'Auvergne Aero à des conditions favorables », rappelle le groupe Figeac Aero dans son communiqué de presse.

Enfin, le bénéfice net part du groupe ressort à 30,3 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice. Concernant les perspectives de l'exercice prochain, Figeac Aero « poursuivra activement sa stratégie de croissance avec une génération de free cash-flow positif et récurrent à partir de mars 2019, avec une diminution sensible et progressive des investissements nets et une réduction du besoin en fonds de roulement exprimé en jours sur chiffre d'affaires ».