Rome a mis en place un plan de soutien. FCA (Fiat Chrysler Automobile) a souhaité en profiter, ce qui a d'ailleurs déclenché une véritable polémique puisque le siège social du groupe est à Amsterdam et une partie de ses activités aux États-Unis. Cependant, selon plusieurs médias dont Sole 24 Ore qui a été le premier à en parler, le groupe serait sur le point d'obtenir le feu vert des autorités italiennes.

Le feu vert pour bientôt ?

FCA aurait accepté les conditions du gouvernement (pas de délocalisation, pas de suppressions de postes...). Le groupe devrait donc obtenir, auprès de la banque Intesa Sanpaolo, un prêt de 6,3 milliards d'euros garanti à 80 % par l'État italien. Le but de cette aide est de permettre à FCA, en attente de fusion avec le groupe PSA, de faire face aux problèmes de trésorerie induits par la chute des ventes de véhicules neufs en Italie et dans le reste du monde. C'est le groupe FCA lui-même qui avait annoncé travailler avec Rome et Intesa Sanpaolo afin d'obtenir des garanties publiques pour une facilité de crédit. Selon plusieurs sources citées par différents sites web, les autorités devraient donner leur feu vert dès que les derniers éléments de l'opération auront été finalisés. FCA, qui emploie 55 000 personnes en Italie, n'a pas souhaité commenter ces rumeurs.