"Fake news" : que font les pays étrangers pour les éradiquer ?

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Alors que la loi allemande sur la modération des contenus est entrée en vigueur au 1er janvier 2018, Emmanuel Macron a annoncé mercredi un projet de loi pour lutter contre les fake news. Le Royaume-Uni, ainsi que l'Italie, réfléchissent également à durcir leur arsenal juridique.

Publié le 05-01-2018 par Anaïs Cherif

La France suit la voie tracée par l'Allemagne. Emmanuel Macron a annoncé mercredi, lors des traditionnels voeux à la presse, vouloir lutter contre les fake news (en français, fausses nouvelles) grâce à un projet de loi à venir "prochainement". En période électorale, les réseaux sociaux devraient se voir "imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publique l'identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent, mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus" a précisé Emmanuel Macron.

"En cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant le cas échéant de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l'accès au site Internet" a-t-il poursuivi.

En France, l'article 27 de la loi de la presse de 1881 instaure déjà une amende de 45.000 euros pour "la publication, la diffusion ou la reproduction de nouvelles fausses ou fabriquées" pouvant causer un "trouble à l'ordre public". L'Hexagone, en passe de renforcer son arsenal juridique, est loin d'être le seul pays à plancher sur la question.

L'exemple allemand

Craignant une interférence lors de ses élections fédérales, en septembre dernier, l'Allemagne a été le premier pays à dégainer une loi pour contraindre les réseaux sociaux à une modération réactive. Baptisée NetzDG, la loi est entrée en vigueur au 1er janvier 2018.

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