La reprise de FagorBrandt

Placé en redressement judiciaire en novembre dernier, FagorBrandt pourrait enfin échapper à la liquidation. Selon le secrétaire national CGT de son comité central d'entreprise (CCE), 4 offres de reprise ont été déposées à la date de vendredi 17 janvier. L'administrateur judiciaire du fabricant français d'électroménager se refuse pour l'heure à communiquer les noms des candidats. Ces derniers devraient ainsi être connus à l'issue de la réunion du CCE, prévue mercredi au siège de FagorBrandt, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). A noter que FagorBrandt reste le deuxième acteur du marché hexagonal de l'électroménager, avec 14% de parts de marché. La société a du céder sa place de leader à Bosch-Siemens en 2012, et subit une concurrence féroce de la part d'acteurs asiatiques tels que LG, Haier ou Samsung.

Le risque de casse sociale

En l'absence d'informations plus précises, les salariés des 4 sites industriels de FagorBrandt (Aizenay, La Roche-sur-Yon, Orléans et Vendôme) continuent de craindre la casse sociale. La meilleure offre de reprise pourrait permettre de maintenir 1200 emplois sur les 1800 salariés du groupe, un chiffre jugé insuffisant par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Depuis la mi-décembre, près de 400 salariés ont repris un travail partiel et progressif, grâce au déblocage de 15 millions d'euros de l'Etat et des banques créancières. A l'heure actuelle, le fabricant d'électroménager peut compter sur un carnet de commandes supérieur à 80 millions d'euros.