Facebook, Twitter, Google : leur aveu d'impuissance devant le Congrès

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Le Congrès américain vient de publier les réponses de Facebook, Google et Twitter sur le dossier de campagnes de propagandes russes durant la présidentielle américaine en 2016. Tour d'horizon en 4 questions.

Publié le 27-01-2018 par Anaïs Cherif

Beaucoup de questions, et toujours peu de réponses. Le Congrès américain a publié jeudi les réponses écrites de Facebook, Twitter et Google, interrogés sur le dossier de campagnes de propagandes russes durant la présidentielle américaine en 2016. Les géants américains avaient déjà été appelés à se justifier devant le Congrès début novembre dernier. Le rapport aborde entre autres les publicités politiques ciblées, les techniques de modération des entreprises ou encore, le nombre de contenus russes identifiés. En ligne de mire : les élections fédérales américaines à l'automne.

Une ingérence russe est-elle confirmée ?

Premier point sensible. Le réseau social Facebook dit "ne pas être en mesure de corroborer ou de réfuter les allégations de collusion possible". Lors de l'audition en novembre dernier, l'entreprise de Mark Zuckerberg avait admis qu'environ 126 millions d'Américains avaient été exposés à du contenu généré par des entités russes dont l'Internet Research Agency (IRA). De plus, "129 événements étaient reliés à 13 pages de l'IRA. Approximativement 338.300 comptes ont vu ces événements. Environ 25.800 se sont dits intéressés par l'événement et 62.500 ont déclaré s'y rendre". De son côté, Twitter a dénombré 2.752 comptes reliés à l'IRA avec des recettes totales "d'environ 400 dollars" jusque fin 2016.

Google est notamment visé pour son service de vidéo, YouTube. En novembre, il avait détecté 18 chaînes, ayant totalisé 309.000 vues.

Les entités russes ont-elles utilisé

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