Facebook, Twitter et Google arrêtent le partage de données avec le gouvernement hongkongais

Facebook, Twitter et Google arrêtent le partage de données avec le gouvernement hongkongais

Une nouvelle loi sécuritaire est entrée en vigueur à Hong Kong. Très controversée, celle-ci suscite la méfiance de Twitter, Google ou encore Facebook.

Publié le 08-07-2020 par Nolwenn Guengant

Le 30 juin, Pékin a imposé à Hong Kong une loi sur la sécurité nationale. Celle-ci a pour objectif de réprimer quatre sortes de crimes : la subversion, la sécession, le terrorisme et la collusion avec les forces étrangères. Le territoire semi-autonome s'est engagé à l'appliquer « vigoureusement » et a alerté sur les sanctions encourues en cas de non-respect. Cependant, du côté des grands groupes comme Google, Facebook ou encore Twitter, l'inquiétude se ressent.


Inquiétude des grands groupes


« Lorsque la loi est entrée en vigueur, nous avons mis en pause la production de toute nouvelle demande de données de la part des autorités de Hong Kong. Nous allons continuer d'examiner les détails de la nouvelle loi avant de faire quoi que ce soit » a déclaré un porte-parole de Google. De son côté, Facebook a expliqué « que la liberté d'expression est un droit humain fondamental et nous soutenons le droit des personnes à s'exprimer sans craindre pour leur sécurité ou d'autres répercussions ». Chez Twitter, l'inquiétude face « à la fois [au] processus d'élaboration de cette loi et [aux] intentions réelles qui se cachent derrière » prime. « À la lumière des événements récents, nous avons décidé d'arrêter l'appli TikTok à Hongkong » a enfin annoncé un porte-parole de l'application du groupe chinois ByteDance.

 

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