En amont du recensement et des élections présidentielles américaines de 2020, Facebook propose une révision de son audit sur les droits civiques. Créée en mai 2018 puis repris une première fois en décembre, la nouvelle mouture tourne autour de quatre axes dont la protection du déroulement des scrutins. Mené par Laura Murphy, l'audit est soutenu par plusieurs cabinets d'avocats et 90 organisations de défense des droits civiques.

Objectif : lutter contre la manipulation

Facebook va notamment traquer les publicités poussant à l'abstention et alimentant la désinformation électorale. Le réseau devrait instaurer des mesures à l'Automne, avant l'élection des grands électeurs. Parmi elles, la mise en place d'une équipe formée par des experts pour mieux détecter les contenus problématiques et une bibliothèque de publicités politiques accessible à tous. L'entreprise, gérée en France par Susan Taylor, prévoit de vérifier l'identité et le lieu de connexion des acheteurs d'espace publicitaires politiques et d'ouvrir des centres opérationnels.

Premier terrain : les États-Unis

Le but est de contourner les écueils de 2016 et de repérer les méthodes d'intimidation sur la plate-forme. Le rapport de Laura Murphy reconnaît ainsi que « des acteurs étrangers ont eut recours à des réseaux de faux profils Facebook afin de de semer la discorde et la désinformation » en 2016. Pour commencer, ces mesures devraient se limiter aux États-Unis.