Facebook prend des mesures contre la diffusion d'images violentes

Facebook prend des mesures contre la diffusion d'images violentes

Cette semaine, soit deux mois après la tuerie survenue en Nouvelle-Zélande, Emmanuel Macron et Jacinda Ardern, première ministre néo-zélandaise, ont lancé à Paris « l'appel de Christchurch ». Parallèlement, Facebook a décidé de prendre des mesures.

Publié le 16-05-2019 par Nolwenn Guengant

L'homme qui a assassiné 50 personnes dans deux mosquées de Nouvelle-Zélande en mars dernier avait diffusé en direct sur Facebook Live les images de son massacre. Il avait fallu plus de 20 minutes pour qu'une personne signale la vidéo. Et ce n'est pas la première fois qu'un événement violent se retrouve en direct sur le réseau social de Mark Zuckerberg qui a décidé d'agir.

 

Certaines personnes interdites de Facebook Live

 

Dans un communiqué publié le mercredi 15 mai, Facebook a annoncé l'interdiction d'utiliser Facebook Live aux personnes ayant déjà enfreint ses « politiques les plus sensibles ». « Par exemple, quelqu'un qui partage un lien vers un communiqué d'un groupe terroriste sans élément de contexte se verra immédiatement interdire l'utilisation de "Facebook Live" pour une période déterminée. » Cependant, cette mesure semble un peu faible puisque l'interdiction est limitée dans le temps et qu'il faut avoir, au préalable, enfreint diverses règles. Le réseau social concurrent de Twitter souhaite aussi lutter contre les copies et manipulations de vidéos. « Il est clair que la lutte contre la montée des contenus manipulés nécessitera des recherches approfondies et une collaboration entre l'industrie et le monde universitaire. »

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