Facebook : pourquoi la fuite des jeunes vers Snapchat et Instagram n'est pas si grave

Mark zuckerberg veut un robot pour gerer sa maison

Une étude de eMarketer estime que Facebook va perdre 3,4% de ses utilisateurs entre 12 et 17 ans en 2017, au profit de Snapchat et d'Instagram dont l'attrait auprès des moins de 24 ans, cible privilégiée des annonceurs, se renforce. Mais Facebook est loin d'avoir perdu la bataille des jeunes.

Publié le 23-08-2017 par Sylvain Rolland

Cela fait plusieurs années que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, s'inquiète de l'attrait de son réseau social auprès des jeunes, et spécifiquement des ados de 12 à 17 ans, c'est-à-dire les chouchous des annonceurs et les adultes/consommateurs de demain. Flairant le danger, Facebook avait même posé 3 milliards de dollars sur la table en novembre 2013 pour racheter Snapchat, qui était alors tout jeune. Mais Evan Spiegel, confiant, avait refusé l'offre.

Depuis, Facebook fait tout pour rester attractif auprès des jeunes. Quitte à copier toutes les fonctionnalités populaires de Snapchat pour les intégrer à ses propres services, notamment Instagram et WhatsApp. Une stratégie qui porte ses fruits, puisque la croissance de Snapchat ralentit, inquiétant ses investisseurs, et que les "stories" d'Instagram et de WhatsApp attirent davantage d'utilisateurs que Snapchat lui-même.

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Recul historique des 12-17 ans sur Facebook

Mais le problème d'attractivité de Facebook, pierre angulaire de tout l'écosystème bâti par Mark Zuckerberg, demeure. Trop général, pas assez "fun", il attire de moins en moins les ados de la génération des Millennials, qui le considèrent déjà un peu "has-been".

Une étude de eMarketer le confirme : d'après ce spécialiste du e-commerce, Facebook devrait perdre 3,4% de ses utilisateurs entre 12 et 17 ans en 2017. Le recul se poursuit : en 2016, 1,2% des adolescents avaient déjà déserté le réseau

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