Après s'être attaqué aux fausses informations et aux contenus haineux, le groupe de Mark Zuckerberg a décidé de prendre diverses mesures contre les communautés conspirationnistes et complotistes. Les groupes anarchistes et les milices sont aussi concernés. Ils ne pourront par exemple plus apparaître parmi les recommandations automatiques ou avoir recours à la publicité.

QAnon ciblé

Facebook va « permettre aux gens de publier des contenus qui soutiennent ces mouvements et groupes, tant qu'ils ne violent pas par ailleurs [ses] politiques de contenu, mais [va] restreindre leur capacité à s'organiser sur [sa] plateforme ». Le groupe a déjà supprimé plus de 900 pages et 1 500 publicités en lien avec QAnon, sa première cible. Ce groupe d'extrême droite pense que Donald Trump mène une lutte secrète contre des élites implantées dans divers milieux. Né en 2017, ce mouvement a récemment partagé de nombreuses fausses informations et incité à la violence. L'objectif de Facebook est de « limiter la diffusion de contenus provenant de ces pages et groupes [...], et comptes Instagram. [Et si des discussions violentes sont identifiées] y compris [lorsque les membres] utilisent pour ce faire un langage et des symboles voilés propres au mouvement », les pages/groupes seront supprimés. Twitter mène le même combat.