Face à Google, les français du cloud gaming campent sur leurs positions
Stadia, le service de cloud gaming de Google annoncé cette semaine, pourrait révolutionner le jeu vidéo. Face à l'ogre américain, les français Blade et Blacknut restent confiants, grâce à leur avance et à leur positionnement stratégique.
Publié le 23-03-2019 par François Manens
Pour une fois, les petits poucets français ont un temps d'avance sur l'ogre américain. Blade commercialise son "PC dans le cloud", Shadow, depuis déjà deux ans. Blacknut quant à lui propose un service de streaming de jeux vidéo sur le modèle de Netflix, à partir de 9,99 euros par mois. Deux modèles différents, deux niveaux de maturité, mais un point commun : leur service était déjà commercialisé avant que Google ne donne un écho exceptionnel au cloud gaming, avec l'annonce de Stadia à la conférence des développeurs, en début de semaine.
Olivier Avaro, le fondateur de Blacknut, et Emmanuel Freund, le cofondateur de Blade, ont préparé leur riposte et préfèrent, pour l'instant, relativiser. "C'est un peu l'éléphant qui accouche d'une souris !" assène le premier. "Ils font une console, on fait un PC", se rassure le second. Bons joueurs, les deux Français s'accordent pour saluer l'articulation de Stadia avec YouTube. Google propose à ses joueurs d'émettre un flux de sa partie de jeu vidéo en direct sur YouTube et en un seul clic. Dans l'autre sens, les personnes peuvent immédiatement accéder à un jeu en streaming, par un simple lien et sans temps de téléchargement. Dans une démonstration, le client accédait à son jeu Assasin's Creed Odyssey juste après avoir fini de regarder la bande-annonce. Et ces deux options ne sont que les plus marquantes, Google a prévu de soigner les interactions entre les joueurs et les créateurs de contenu.
Les dirigeants recrutés par Google confirment qu
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