Entre la 5G et l'IoT, chronique d'une interdépendance annoncée

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La 5e génération de communication mobile, spécialement pensée pour prendre en charge un flux croissant d'objets sur les réseaux, pousse le monde dans l'ère du « tout-connecté ».

Publié le 25-02-2020 par Pierre Manière

Le Mobile World Congress n'aura pas lieu. En raison de craintes liées au coronavirus, la grand-messe annuelle des télécoms et des smartphones, qui se déroule tous les ans fin février à Barcelone, a été annulée. En cette année de lancement de la 5G, les équipementiers et opérateurs télécoms ne pourront pas, comme prévu, jouer une ode à cette nouvelle génération de réseaux mobiles, qui promet de faire basculer le monde dans l'ère, dit-on, du « tout connecté ».

De fait, la 5G n'a pas été seulement pensée, à l'instar de la 3G ou de la 4G, pour connecter les hommes. Elle a été initialement développée pour prendre en charge les objets connectés, et ce de manière massive. Il y a cinq ans, Mérouane Debbah, le chef de file du laboratoire de recherche de Huawei France consacré à la 5G, détaillait cette innovation dans nos colonnes. « Les réseaux devront supporter plus de cent mille objets connectés au kilomètre carré, expliquait-il. C'est très difficile à concevoir parce qu'au final, les puces devront consommer beaucoup moins, tout en étant capable de faire à la fois du bas et du très haut débit. C'est pour cela qu'on présente la 5G comme une génération de réseaux pour les objets connectés. »

Véhicules de toutes sortes, machines-outils, téléviseurs, lampes, montres, mobilier urbain, vêtements, caméras de surveillance, drones, robots, grues, moteurs d'avions, bâtiments et routes, bétail et parcelles agricoles : une fois que la couverture 5G sera suffisante - ce qui pour les territoires

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