Victime du Covid et de la concurrence locale

Présente en Chine depuis 2016, la plateforme américaine a changé de nom en 2017, afin d'acquérir une consonnance plus locale : elle s'appelle ainsi Aibiying. Mais cela n'a pas suffi à Airbnb pour rattraper son grand concurrent local : Tujia. La plateforme chinoise - qui propose des services additionnels type ménage, prêt de vélos, cuisinier... - compte en effet 1,2 million de logements quand l'américain atteint difficilement les 150 000. Cette sévère concurrence, à laquelle sont venues s'ajouter les conditions drastiques liées à la politique « zéro Covid » du pays, ont amené le groupe américain à jeter l'éponge. Selon des informations révélées par le média CNBC, les hébergements Airbnb disparaîtront d'ici à l'été. Déjà, dans son dernier rapport annuel, lé géant américain admettait qu'il "pourrait ne jamais atteindre la rentabilité ou un taux de pénétration de l'offre important sur ce marché". Ce même rapport soulignait également les difficultés relatives aux réglementations locales concernant les investissements étrangers, ainsi qu'aux diverses contraintes imposées par le gouvernement.

Maintien d'une petite activité ?

Toujours selon CNBC, Airbnb aurait prévu de conserver, en Chine, un effectif composé de quelques centaines de personnes. Son objectif ? Développer son offre à destination des touristes chinois partant à l'étranger.