Enquête : pourquoi le projet Hyperloop à Toulouse prendra plus de temps que prévu

hyperloop tt francazal

- Enquête Hyperloop (2/2) - Quatre ans après l'implantation de son centre européen de R&D à Toulouse, le CEO d'HyperloopTT fait le point sur le point dans une interview exclusive à La Tribune. La startup californienne est loin d'envisager de tester son moyen de transport futuriste sur des passagers en 2020, comme elle le prévoyait initialement. Avant d'atteindre cette étape, HyperloopTT cherche à lever des fonds et à s'associer avec de grands noms de l'industrie des transports. En raison de contraintes administratives, la dépollution des terrains de l'ancienne base militaire de Francazal, où la société veut construire une deuxième piste d'essais, vient de débuter cet automne.

Publié le 04-12-2020 par Florine Galéron

Cela faisait près d'un an et demi que nous n'avions pas eu de nouvelles du projet Hyperloop à Toulouse. Pour rappel, en janvier 2017, la startup californienne Hyperloop Transportation Technologies annonçait en grande pompe l'implantation de son centre européen de R&D dans la Ville rose avec la promesse d'investir 40 millions de dollars sur cinq ans. L'objectif étant de tester un moyen de transport futuriste qui consiste à projeter par lévitation magnétique des capsules de 50 passagers dans un tube sous vide à très haute vitesse (au moins 600 km/h). En février 2019, son cofondateur Bibop Gresta évoquait des objectifs (trop ?) ambitieux d'ouvrir en 2020 un centre de démonstration au Moyen-Orient et d'y débuter les tests avec des passagers humains avant d'y ouvrir sa première ligne commerciale.

Pourtant en cette fin d'année 2020, alors que son concurrent Virgin Hyperloop a annoncé début novembre de premiers tests réussis avec des passagers humains, la startup n'affiche plus d'échéance pour cette étape.

"Je ne me rappelle pas personnellement avoir dit que nous arriverions à cette étape cette année. Nous avons une stratégie différente (de Virgin Hyperloop, ndlr), notre but est d'avoir un système commercial en service au cours de la décennie", déclare Andres de Leon dans un entretien exclusif à La Tribune.

Concernant le lieu d'implantation de la première ligne commerciale, toutes les options restent ouvertes : Moyen-Orient, Europe, États-unis.

La dépollution freine la construction

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités