Faire de Greater Springfield un exemple à suivre

Ce jeudi 6 décembre, le groupe industriel énergétique français Engie a pris la parole via la diffusion d'un communiqué de presse pour annoncer qu'il vient de signer un accord de développement énergétique qui pourrait bien lui donner une toute nouvelle dimension. Le fournisseur de gaz et d'électricité s'est en effet engagé pour une durée de 50 ans avec l'agence publique d'aménagement et planification de l'agglomération australienne de Greater Springfield, dans l'État du Queensland, en Australie, en vue d'assurer sa transformation énergétique.

Si le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, on connaît en tout cas la mission que devra relever le troisième acteur mondial de l'énergie. L'objectif à long terme de la ville située à une trentaine de kilomètres de Brisbane est de s'imposer en tant que « ville à énergie positive », et ce d'ici 2038.

De multiples défis en vue

Cela signifie qu'à cet horizon, Greater Springfield devra produire plus d'énergie qu'elle n'en consommera, comme l'a expliqué Engie dans le communiqué diffusé ce matin. Pour y parvenir, au cours des 50 prochaines années, le groupe dirigé par Isabelle Kocher sera notamment en charge de développer des infrastructures de production d'énergie renouvelable et de stockage. Cette mission est en parfait accord avec la ligne de développement d'Engie, qui cherche depuis quelque temps à booster le gaz vert dans l'Hexagone et à l'international.

Le groupe français devra également se pencher sur des solutions de mobilité verte, puisque c'est un sujet qui a un impact fort sur la consommation d'une ville entière. Enfin, le développement de réseaux de froid et de chaleur et de technologies numériques seront aussi au coeur des préoccupations d'Engie dans le cadre de ce contrat, qui devra mettre en place un maximum d'initiatives pour « consommer mieux et moins ».C'est dans cette logique que la création d'un centre de recherche et innovation fait également partie de l'accord officialisé ce jour.