Une valeur nette de plus de 410 millions d'euros

Quelques jours après avoir racheté la branche européenne de Sungevity, Engie fait de nouveau parler au sujet de sa stratégie de développement. Après une acquisition, c'est à présent un désengagement qui place la firme dirigée par Isabelle Kocher sur le devant de la scène. En effet, jeudi soir, Engie a annoncé avoir cédé sa participation de 10 % dans Petronet LNG, un importateur indien de gaz naturel liquéfié (GNL). Le producteur et fournisseur de gaz et d'électricité a révélé dans un communiqué diffusé il y a quelques heures que la transaction représentait « une valeur nette de plus de 410 millions d'euros », en ayant un impact de même ampleur sur la dette nette du groupe. Cette annonce ne surprend pas réellement puisque, en mars dernier déjà, le groupe énergétique français avait indiqué considérer sa participation dans Petronet LNG comme étant non stratégique.

15 milliards d'euros de cessions prévus au total

Cette opération trouve aisément sa place dans le programme de cessions d'actifs non stratégiques de 15 milliards d'euros établi par le groupe industriel énergétique sur la période 2016-2018. Ce dernier entend désormais mettre l'accent sur les énergies bas carbone pour assurer son développement national comme international. Courant mars, le groupe Engie, qui compte 150 000 salariés répartis dans 70 pays, avait déjà fait part de son optimisme quant à sa capacité à atteindre 85 % de cet objectif d'ici fin 2017. À l'époque, la firme avait annoncé 8 milliards d'euros de cessions, soit plus de 50 % du programme. Aujourd'hui, suite à la vente de sa part dans l'indien Petronet, c'est plus de 70 % de l'objectif final qui a d'ores et déjà été réalisé.