Engie : le remplacement de Mestrallet, à la tête du conseil d'administration, fait débat

Engie: l'etat est pret a nommer un nouveau president

Alors que la directrice générale Isabelle Kocher souhaite cumuler les deux fonctions, l'Etat, qui détient 24% du capital d'Engie, entend peser sur la décision finale et pourrait "en avoir décidé autrement".

Publié le 14-12-2017 par latribune.fr

Engie devrait décider de nommer un nouveau président du conseil d'administration lorsque Gérard Mestrallet, atteint par la limite d'âge, quittera son poste au lendemain de l'assemblée générale le 18 mai prochain, rapporte jeudi le journal Les Echos.

Cette décision serait un revers pour la directrice générale de l'énergéticien Isabelle Kocher car celle-ci "souhaite cumuler les deux fonctions après le départ de Gérard Mestrallet et fait campagne en ce sens".

Toujours selon Les Echos, qui cite une source "au sein du gouvernement", l'Etat (24% du capital d'Engie) "en aurait décidé autrement" même "c'est Emmanuel Macron lui-même qui tranchera in fine".

"L'Etat actionnaire avance des arguments de bonne gouvernance pour justifier sa décision. La transformation du groupe n'est pas achevée, il est logique de maintenir cette forme de contrôle sur les décisions prises par la directrice générale (...)."

Tensions et divergences

Engie n'a pas souhaité commenter ces informations et personne n'était disponible dans l'immédiat à Bercy, rapporte Reuters.

Alors que l'ex GDF Suez a nommé Isabelle Kocher à son poste en mai 2016 et que l'ex-PDG Gérard Mestrallet a pris à la même date la présidence du conseil d'administration pour deux ans, des rumeurs de tensions et de divergences stratégiques entre les deux dirigeants ont régulièrement circulé depuis.

Engie est engagé dans un plan stratégique 2016-2018 qui met l'accent sur les activités peu émettrices de CO2, les réseaux et de nouvelles offres a

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