Engie craint une PPE tout nucléaire

Engie prolonge l'arret de reacteurs nucleaires belges

Comme l’intégralité de la filière gaz, l’ex-GDF-Suez plaide pour qu’une place plus importante soit réservée au gaz, notamment au biométhane, et s’élève contre une stratégie énergétique misant sur une électrification massive.

Publié le 09-10-2018 par Dominique Pialot

À l'approche de sa publication, annoncée pour ce mois d'octobre par le secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique Sébastien Lecornu, la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour les périodes 2019-2023 et 2024-2028 suscite bien des craintes et des revendications. "Tout électrique", "tout nucléaire", "à très forte proportion de nucléaire"... Tels sont d'après Didier Holleaux, directeur général adjoint d'Engie chargé notamment des réseaux gaziers, les scénarios qui circulent aujourd'hui pour la programmation pluriannuelle de l'énergie qui doit donc sortir d'ici à la fin du mois, peut-être même dès la semaine prochaine selon certaines sources.

Didier Holleaux qualifie ces scénarios d'extrémistes et regrette que le débat soit "entièrement confisqué par les pro et les antinucléaires".

« Si on ne prépare pas les options alternatives (...), alors il n'y aura qu'un choix qui sera de continuer à construire des centrales nucléaires », estime-t-il.

Il déplore également que la question de la pointe de consommation - qui nécessite de recourir à des centrales à charbon ou à gaz -, ou encore le développement de réseaux de froid ne soient pas étudiés en profondeur.

« Nous sommes insuffisamment associés à l'élaboration de la PPE, comme nous avons été insuffisamment associés à l'élaboration de la stratégie nationale bas carbone », a-t-il également déploré, craignant le choix d'options « néfastes et irréalistes. »

Une première version divisant la consommation de

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