Energie et climat : l'heure des choix

Des mesures preconisees pour la surete des centrales nucleaires

Dans son rapport annuel, l'Agence internationale de l'énergie esquisse différents scénarios dans lesquels l'électricité joue un rôle de plus en plus central. Elle met aussi en évidence le poids à long terme des infrastructures énergétiques en matière de climat, et donc des futurs choix gouvernementaux.

Publié le 22-12-2018 par Dominique Pialot

Electrification accélérée, développement continu des énergies renouvelables, bouleversements sur les marchés pétroliers, globalisation du marché du gaz naturel, rôle central des choix politiques en matière d'énergie... Voici les prédictions contenues dans le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Côté chiffres la demande globale en énergie devrait croître de 25% d'ici à 2040, et celle en électricité de 60%, ce qui en porterait la part à 25% du mix énergétique contre 19% aujourd'hui. Ce développement  nécessitera des investissements de 2.000 milliards de dollars par an, dont 70% seront portés par les politiques publiques.

D'après les auteurs, les marchés pétroliers sont à l'orée d'une nouvelle période d'incertitude et de volatilité, et pourraient même traverser une phase tendue en matière d'approvisionnement au début des années 2020. En effet, la demande devrait continuer à croître d'ici à 2040 pour répondre aux demandes de la pétrochimie, du transport routier et de l'aviation. Pour ce faire, il faudrait que le nombre de projets conventionnels approuvés soit multiplié par deux, ou que le gaz de schiste américain produise 10 millions de barils supplémentaires chaque jour d'ici à 2025. La demande en gaz naturel va également poursuivre sa croissance.

Entre 60% et 90% de croissance pour l'électricité

L'électricité, dont la croissance se fera aux deux-tiers grâce aux énergies renouvelables, représentera 40% du mix énergétique en 2040, contre 25% aujourd'hui.

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