Rempilera-t-il ou non ?

Selon nos confrères du Figaro, qui ont publié dans la soirée d'hier une information à ce sujet, le président exécutif d'Airbus, Tom Enders, ne briguera pas de troisième mandat de président. Sans citer ses sources, le quotidien français a ainsi déclaré que ce dernier « a informé l'Élysée très récemment qu'il ne briguerait pas un troisième mandat ». D'autres sources anonymes interrogées ont quant à elles estimé qu'il était peu douteux que le président d'Airbus ne tenterait pas de prolonger son mandat à la tête de l'avionneur européen.

Dans un contexte particulièrement difficile, puisqu'Airbus est actuellement frappé par des accusations de corruption présumée en France et au Royaume-Uni, Le Figaro semble ainsi certain que la dernière séance du conseil d'administration d'Airbus, qui aura lieu demain, devrait acter la non-reconduction du dirigeant allemand à la tête du constructeur aéronautique.

La décision ne serait pas prise

Après une courte période de silence, observé malgré les sollicitations nombreuses de la presse, Airbus a fini par réagir, par le biais de son porte-parole, en termes assez vifs. Airbus estime en effet que cette annonce est prématurée, qu'aucune décision n'a encore été prise, et que ce n'est nullement à la presse de la prendre : « la décision concernant mon futur en tant que président exécutif d'Airbus n'est pas prise par la presse française ni par le gouvernement français ou tout autre gouvernement », a ainsi déclaré le porte-parole d'Airbus.

Citant des propos de Tom Enders lui-même, le porte-parole de l'avionneur toulousain a ainsi indiqué que, pour Tom Enders, la décision « est prise soit par le conseil d'administration », « soit par moi-même et idéalement par consensus entre le conseil d'administration et moi-même. Mon mandat actuel court jusqu'en avril 2019 et c'est le calendrier à partir duquel je travaille ».