En Corée du Sud, le vice-président de Samsung à nouveau devant la justice

Lee Jae-yong

Vice-président et héritier de l'empire Samsung, Lee Jae-yong est arrivé ce vendredi 25 octobre au tribunal pour être à nouveau jugé pour corruption. Un procès à haut risque pour le premier fabricant mondial de smartphones et puces qui pourrait, en cas de condamnation, se retrouver privé de son principal décideur.

Publié le 25-10-2019 par AFP, Sunghee Hwang

Le cauchemar continue pour Lee Jae-yong, vice-président de Samsung Electronics. L'hériter de l'empire sud-coréen est de nouveau jugé, ce vendredi 25 octobre, pour corruption. Le dirigeant de Samsung, dont les bénéfices sont en chute depuis plusieurs mois, avait déjà été condamné en 2017 à cinq ans d'emprisonnement pour son rôle dans le retentissant scandale de corruption qui a emporté l'ancienne présidente Park Geun-hye. Affichant un visage impassible, il est arrivé, ce vendredi matin, à la Haute cour de justice à Séoul, entouré de ses avocats.

"Je suis désolé d'avoir causé autant de soucis aux gens. Je présente mes excuses", a-t-il simplement déclaré aux journalistes. Il avait été libéré en février après avoir fait appel de sa condamnation. En août, la Cour suprême sud-coréenne a cassé le jugement en appel et ordonné que M. Lee et Mme Park soient rejugés.

Ce nouveau procès, qui devrait durer plusieurs mois, tombe au plus mal pour Samsung Electronics, qui fait les frais des sanctions commerciales imposées à la Corée par Tokyo, sur fond de vieux contentieux hérités du passé colonial japonais dans la péninsule coréenne. Bien que les activités quotidiennes du géant de l'électronique sud-coréen soient gérées par un conseil d'administration, l'absence du vice-président pourrait ralentir la prise de décisions importantes, selon un rapport de KB Securities.

Le poids du procès

Ce procès accroît un peu les incertitudes qui pèsent sur la compagnie, selon une source en prise directe ave

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