Emmanuel Macron tente de reprendre la main dans un contexte social explosif

Emmanuel macron lors d'une visite au ollege jean lartaut a jarnac

Alors qu'il doit s'exprimer aujourd'hui dans les 13 heures de TF1 et France 2 pour apaiser la colère qui s'exprime dans la rue, le chef de l'Etat a estimé devant les parlementaires du camp présidentiel que la « foule » n'avait pas de « légitimité » face aux élus. Il n'a ni l'intention de dissoudre l'Assemblée, ni de remanier le gouvernement, ni de convoquer un référendum sur la réforme reculant l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans mais il devrait donner des gages d'appaisement en parlant de futures réformes comme celles autour du travail.

Publié le 22-03-2023 par latribune.fr

À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation, Emmanuel Macron va prendre la parole sur TF1 et France 2, ce mercredi, pour rappeler que la réforme des retraites s'appliquera - la date choisie est 1er septembre -  car elle a été approuvée par le Parlement et qu'elle est donc « légitime ». En choisissant les journaux de 13 heures, il  fait, selon les observateurs, le « choix des territoires » et s'adresse « à la France péri-urbaine qui travaille », comme il a déjà pu le faire au marché de Rungis le 21 février dernier. De plus, si le format de l'interview a été choisi, c'est qu'il apparaît bien moins formel que celui d'une allocution. L'enjeu : convaincre que cette réforme est indispensable et calmer la colère des manifestants.

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« Un changement de méthode » et un nouvel « agenda des réformes »

Voilà pour la forme. Sur le fond, il ne faut s'attendre à rien de spectaculaire. On sait déjà ce qu'il ne va pas dire :  Il ne faut évidemment pas s'attendre à ce qu'il retire le texte ni, comme il l'a annoncé à son entourage, retirer sa confiance à Elisabeth Borne, sa Première ministre, ou convoquer un référendum. Sans doute prendra-t-il le temps d'expliquer pourquoi la France ne pas faire l'économie de cette réforme. Néanmoins, on peut s'attendre de la part du chef de l'Etat qu'il donne des gages d'apaisement face à la « colère » des Français qu'il faut écouter.

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