Le calendrier de la vente en question

En novembre dernier, le patron de Tesla et SpaceX lançait un sondage sur Twitter, demandant aux internautes s'il devait, ou non, vendre 10% de ses actions au sein de Tesla. Le oui l'a emporté et Elon Musk a donc écoulé ses titres pour plus de 16 milliards de dollars jusqu'à fin décembre. Conséquence logique de cette cession, le titre a baissé d'environ 13 % sur la période. De quoi interroger la Securities and Exchange Commission (SEC). Selon une information du Wall Street Journal, le gendarme de Wall Street s'intéresserait de très près à une vente d'actions réalisée la veille du sondage par Kimbal Musk, le frère du patron de Tesla, pour l'équivalent de 108 millions de dollars. Elon Musk avait-il prévenu son frère, membre du conseil d'administration du groupe, de ses intentions ? Il est en effet interdit aux salariés et responsables d'une entreprise cotée de vendre ou acheter des actions s'ils ont connaissance d'informations inconnues du public.

Elon Musk déjà dans le collimateur de la SEC

Outre cette enquête sur un éventuel délit d'initié, Elon Musk est déjà engagé dans un conflit durable avec la Securities and Exchange Commission en raison...d'un tweet. Dans un post sur Twitter de 2018, Elon Musk avait déclaré qu'il avait les moyens de privatiser Tesla, induisant ainsi les investisseurs en erreur. La SEC lui avait imposé de payer 20 millions de dollars, exigeant également que ses tweets liés à tesla soient d'abord approuvés par un juriste.