Face à la flambée des prix de l'électricité, le Gouvernement a décidé d'agir. Mais les mesures prises par ce dernier ne plaisent pas aux employés d'EDF, concurrent notamment d'Engie. Hier mercredi 26 janvier, ils étaient nombreux, partout en France, à faire grève suite à un appel des différents syndicats (CGT, CFDT, FO...). Selon le groupe lui-même, 42 % du personnel a décidé de rejoindre le mouvement de contestation (plus de 50 % selon la CFE-CGC qui compte les personnes en congés/arrêt). 

Les annonces du 13 janvier

Le 13 janvier dernier, le Gouvernement a annoncé vouloir obliger EDF à vendre à ses concurrents plus d'électricité nucléaire à bas prix dans le cadre du dispositif ARENH (Accès Régulé à l'Énergie Nucléaire Historique). En d'autres termes, le Gouvernement veut qu'EDF augmente sa production tout en réduisant ses prix de vente. L'objectif du Gouvernement est que la hausse du TRV (tarif réglementé de vente) passe, d'ici au 1er février, de plus de 30 % à 4 %. Or, pour EDF, cette opération de vente à perte est estimée à environ trois milliards d'euros selon certaines sources et à six voire plus de huit milliards d'euros selon d'autres. Toutefois, il semble peu probable que le Gouvernement, qui assure qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter pour l'avenir du groupe, revienne sur sa décision. Rappelons que l'État est actionnaire d'EDF à plus de 80 %.