EDF: le nucléaire chinois en ligne de mire

Centrale nucléaire EDF

Henri Proglio, PDG de EDF, a réaffirmé son souhait d'approfondir les partenariats du groupe avec les acteurs chinois du nucléaire.

Publié le 06-12-2013 par Guilhem Baier

Un partenariat franco-chinois promu par EDF


Leader hexagonal du secteur de l'énergie, EDF devrait accélérer dans les prochaines années ses partenariats avec les acteurs chinois. Cette stratégie de développement a pris un nouveau tournant avec la construction de 2 réacteurs nucléaires de type EPR en Angleterre. Un contrat de l'ordre de 16 milliards d'euros, avec la participation minoritaire de 2 groupes nucléaires chinois CGNPC et CNNC. Pour EDF, ces participations devraient permettre de répartir l'investissement: le groupe français reste le maître d'oeuvre, avec une part de 45 à 50%, tandis que la part chinoise s'élève à 30 ou 40%. Pour les groupes chinois, ce projet d'envergure contribue à la construction d'une crédibilité internationale.


Un réacteur franco-chinois de 1000 MW à l'étude


Fort de ce partenariat ambitieux avec les spécialistes chinois du nucléaire, EDF s'impose comme le premier opérateur mondial du secteur de l'énergie. Un savoir-faire qui le place au premier rang des acteurs mondiaux en matière de trading d'énergie, de développement d'énergies nouvelles, et surtout d'énergie hydraulique. Henri Proglio, PDG de EDF, a profité de cette annonce pour réaffirmer son souhait d'approfondir les partenariats du groupe avec les acteurs chinois du nucléaire. EDF continue donc à promouvoir l'idée d'un réacteur de 1.000 mégawatts franco-chinois, première étape d'une implantation sur un marché extrêmement prometteur. La poursuite de ce projet pourrait faire appel à l'expertise d'autres groupes français tels qu'Alstom ou Areva, ainsi qu'à de nombreuses PME du secteur de l'énergie. EDF y voit donc un sillon à creuser, afin de tirer parti des opportunités de croissance offertes par le nucléaire chinois.

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