Edenred renforce sa lutte contre le blanchiment d'argent

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Dans son rapport annuel 2012, Tracfin présente les titres-restaurant comme un secteur à risque. Face à cette nouvelle menace, Edenred dévoile ses nouvelles mesures contre le blanchiment d'argent.

Publié le 13-02-2014 par Emilie Huberth

Les titres-restaurant, une priorité Tracfin (Edenred)

 

Dans le cadre de la lutte contre l'économie souterraine et le blanchiment d'argent, les titres-restaurant sont certes moins soupçonnés que les paris sportifs, les cercles de jeux et les casinos. Pour autant, ces titres-restaurants constituent une liquidité intéressante pour les restaurateurs désireux de brouiller la traçabilité des espèces. Les sociétés émettrices des titres-restaurant, à l'instar d'Edenred, le géant du secteur, ont en effet l'obligation de rembourser les restaurateurs dans un délai de 21 jours. De quoi susciter l'intérêt de Tracfin, l'organisme du ministère de l'Economie et des Finances chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent. Dans son rapport annuel 2012, la cellule anti-blanchiment souligne ainsi les risques induits par les titres-restaurants : marchandises sans traçabilité, main d'oeuvre dissimulée, etc.

 

 

Edenred : la traque de la cybercriminalité

 

Le rapport annuel 2012 de Tracfin insiste particulièrement sur l'affaire d'un réseau de restaurants chinois écrans, ayant réussi à recycler environ 10 millions d'euros sur 9 mois grâce aux titres-restaurants. Signalé au parquet de Versailles, ce réseau aurait ainsi racheté dans des circuits parallèles des tickets-restaurant non utilisés, afin de se les faire rembourser par les sociétés émettrices. Du côté d'Edenred, la prudence est de mise. Jacques Stern, le PDG du groupe, se félicite du déploiement de 2 équipes dédiées à la traque de la cybercriminalité 24h/24. Une nécessité, avec la dématérialisation des supports et la mise en place de cartes prépayées à travers le monde.

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