Ecomouv' en cessation d'activité

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Ecomouv', la société créée pour mettre en place et collecter l'écotaxe, a annoncé hier la cessation de ses activités, mettant ainsi ses 200 salariés au chômage.

Publié le 10-12-2014 par Guilhem Baier

Cessation d'activité

 

Suite à l'abandon de l'écotaxe par Ségolène Royal, la Ministre de l'Ecologie, la société Ecomouv' ne voyait plus quel pouvait être son avenir. Ses 200 salariés se retrouvaient soudain sans plus aucun travail à faire, et, surtout, il devenait de moins en moins certain que le gouvernement honorerait le contrat qui le liait avec Ecomouv'. Celle-ci n'avait donc plus d'autre choix que de jeter l'éponge.

La direction a ainsi annoncé hier en fin d'après-midi qu'elle mettait un terme à ses activités. Dans un communiqué de presse, elle déclaré : « Le 30 octobre 2014, l'Etat a notifié par courrier sa décision de résilier le contrat de partenariat signé avec Ecomouv' SAS. Cette décision entraîne des conséquences irrémédiables et rédhibitoires pour l'activité et l'avenir de l'entreprise ».

 

 

Accompagner les salariés licenciés

 

Ecomouv' a été créée par un rassemblement d'industriels issus de différents secteurs, chacun apportant au projet son savoir-faire et son expérience : l'entreprise italienne Atlantia (autrefois Autostrade) détenait 70% du capital, les 30% restants étant répartis entre Thales, la SNCF, SFR, et Steria. Installée en Moselle, à Metz, elle employait 200 salariés, qui « se retrouvent otages du bras de fer entre Ecomouv' et l'Etat », comme l'affirme Jacques Stirn, de la CFDT, qui s'occupera du suivi des dossiers des salariés.

Aurélie Filippetti a déclaré qu'elle était aux côtés des salariés, et qu'elle ferait tout, avec les autres élus locaux pour « les accompagner au mieux », et leur trouver des solutions de reclassement dans la région. L'ancienne Ministre de la Culture a ajouté : « Je trouve que c'était une erreur d'abandonner l'écotaxe, d'un point de vue écologique, d'un point de vue économique aussi et on le voit aujourd'hui, malheureusement, d'un point de vue social ».

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