Ouverture de nouvelles lignes vers l'Italie, le Maroc, l'Espagne et l'Europe de l'est

C'est le PDG d'EasyJet en personne, Johan Lundgren, qui est venu de Londres pour inaugurer cette nouvelle base française, la 19^ème en Europe. Il est arrivé à bord du tout nouvel Airbus A320 NEO, le dernier né de l'avionneur français, qui affiche des performances exceptionnelles en termes de qualité sonore mais aussi d'économie de carbone. Johan Lundgren a d'ailleurs rappelé dans son discours qu'EasyJet souhaitait réduire son empreinte carbone de 34% d'ici 2022 : « Nous avons commandé cent Airbus 320 NEO notamment pour gagner cet objectif. Il nous fait économiser 15% de carburant. » Avec cette nouvelle base, EasyJet va ouvrir 14 nouvelles lignes, en plus des 13 déjà existantes. Certaines, comme Bilbao, Rome, Grenade, Marrakech ou Tel Aviv sont déjà ouvertes au public depuis le 31 mars. D'autres suivront cet été, notamment vers Bastia ou Dubrovnik.

Renforcement d'une position stratégique

EasyJet espère ainsi transporter « plus de 1,8 millions » de passagers chaque année et prendre en charge « 25% du trafic annuel de l'aéroport ». François Bacchetta, Directeur pour la France et l'Italie, a précisé à Ouest France les objectifs de la compagnie : « En France, EasyJet est le deuxième transporteur aérien avec 280 liaisons. Nous souhaitons mettre chaque région française au centre de l'Europe. » Un ancrage régional qu'EasyJet a souhaité renforcer à Nantes : « Nous avons basé trois avions ici. Des bureaux ont été construits et nous employons 110 collaborateurs à Nantes. Un mode agile en start-up qui ne demande qu'à se développer. » En dépit de sa position forte juste derrière Air France, et l'ouverture annoncée de nouvelles lignes depuis Bordeaux et Lyon, EasyJet traverse actuellement une zone de turbulences en raison d'incertitudes liées au Brexit. La compagnie britannique a révélé en début de semaine une perte de 319 millions d'euros depuis octobre 2018.