C'est le français Prixtel qui inaugure la démarche d'Orange, vouée à s'élargir à d'autres opérateurs de réseaux mobiles virtuels. Il proposera dès cet été des e-SIMS à ses 200 000 clients. Pour pouvoir en profiter, il faudra toutefois avoir un modèle 'dernière génération' doté de cette option. La solution d'Orange s'inscrit dans le cadre réglementaire de la GSMA. Parmi les 158 opérateurs à proposer cette technologie, Orange côtoie également les français SFR et Bouygues-Telecom.

2 milliards d'e-SIMS en 2025 ?

Une e-SIM, c'est une version dématérialisée de la carte SIM que nous connaissons. C'est la GSMA qui développe les standards entourant cette technologie. Ceux-ci sont d'ailleurs les seuls à être reconnus à l'international pour opérer des cartes SIM à distance. C'est principalement grâce à un composant installé dans le smartphone que l'utilisateur peut télécharger sa carte. Il lui restera à l'activer, en associant à l'appareil un profil lié à son opérateur. Les smartphones dotés d'une fonction e-SIM peuvent même ajouter différents profils sur un même appareil. Par ailleurs, cette carte dématérialisée peut être téléchargée sur d'autres supports, comme des montres connectées. 

En 2019, la société d'études de marché Counterpoint Research estimait à 364 millions le nombre d'appareils compatibles e-SIMS expédiés en 2018. Elle s'attend à une augmentation de cet indicateur à 2 milliards en 2025. Les smartphones et les appareils connectés en entreprises seraient les principaux facteurs de cette croissance.