E-commerce : entre les plateformes et les marques se cache un marché florissant

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La vente en ligne représente un débouché de plus en plus important, mais la plupart des entreprises françaises peinent à opérer leur transition numérique. Partant de ce constat, des startups et PME ont identifié un marché en pleine croissance entre les marques et les marketplaces comme Amazon.

Publié le 28-05-2019 par François Manens

La Fédération du e-commerce et de la vente en ligne (Fevad) chiffre le montant dépensé par les ménages français sur internet en 2018 à 92,6 milliards d'euros, soit 13,4% de plus que l'année précédente. Amazon concentre à lui seul 20,2% de ces ventes (Kantar/LSA). Mais presque n'importe quelle entreprise peut vendre sur sa marketplace. Le baromètre bisannuel Croissance et Digital de l'Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel), présenté en mars à Bercy, a confirmé le retard des entreprises françaises dans le numérique.

Seulement 43% des entreprises de commerce interrogées par l'Acsel disposent d'un site de vente. Surtout, elles ne sont que 8% à être présentes sur les marketplaces comme Amazon, Cdiscount ou encore Aliexpress.

Accompagner les grands groupes et PME

« Au début de l'e-commerce, chaque marque créait son site. Cet e-commerce-là meurt à petit feu. Désormais, les intérêts se concentrent sur les plateformes », constate Raphael Guedj Pignol, fondateur de Seelk.

Créée en 2016, la startup a pour ambition de devenir « la référence pour les marques qui veulent s'installer sur Amazon ». Lui-même ancien employé de l'entreprise de Jeff Bezos, Raphael Guedj Pignol accompagne des grands groupes comme Seb (électroménager), Bic (papeterie) ou Playmobil (jouet), mais aussi des PME comme Vilebrequin (textile). « Sur la marketplace, la concurrence est quasiment infinie. Bien connaître les règles de la plateforme et en suivre les évolutions demande une certaine exp

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