Dubai au secours de sa compagnie nationale

Emirates, régulièrement placée en tête du classement des meilleures compagnies aériennes au monde, est aujourd'hui en grande difficulté. Le fleuron de Dubaï est frappé de plein fouet par les conséquences économiques de l'épidémie de Coronavirus. Alors que l'essentiel de sa flotte de 269 avions est aujourd'hui cloué au sol, la compagnie craint pour l'avenir. Dans ces circonstances exceptionnelles, le prince héritier de Dubaï Hamdan bin Mohammed bin Rashid al Maktoum a indiqué le 31 mars sur son compte Twitter que ' le gouvernement de Dubaï s'engage[ait] à soutenir totalement Emirates en cette période critique et [allait] injecter des fonds dans la compagnie.' La compagnie a fait de Dubaï une plaque tournante mondiale du transport aérien et a une grande valeur stratégique, étant l'un des principaux piliers de l'économie de Dubaï, ainsi que de l'économie des Emirats arabes unis en général', a-t-il ajouté.

Le montant de l'aide n'a pas été dévoilé

Ce soutien devrait permettre à Emirates de passer ce cap difficile, mais le montant de l'aide n'a pas été dévoilé. Pour réduire ses coûts, la compagnie avait été contrainte de baisser de 25 à 50% les salaires de base d'une majorité de ses 100.000 employés. D'autres compagnies, comme Air France dans l'hexagone ou American Airlines aux États-Unis pourraient également bénéficier de l'aide de leurs gouvernements respectifs. Une perspective à laquelle se refuse en revanche pour le moment le premier ministre britannique qui a indiqué qu'aucun plan de sauvetage n'était à l'ordre du jour pour EasyJet, pourtant très durement touchée par la crise.