Donald Trump porte plainte contre Twitter, Facebook et Google

Donald Trump porte plainte contre Twitter, Facebook et Google

L'ancien président américain estime que Facebook, Google et Twitter l'ont injustement traité et a déposé une plainte devant la justice de Floride.

Publié le 12-07-2021 par Esther Buitekant

Une 'censure illégale, inconstitutionnelle'


Évincé des réseaux sociaux suite à l'envahissement du Capitole par ses partisans en janvier dernier, Donald Trump a la dent dure. L'ancien président américain a annoncé le 7 juillet qu'il déposait une plainte collective avec 'l'America First Policy Institute" contre Google, Facebook et Twitter ainsi que leurs dirigeants  leurs dirigeants respectifs, Sundar Pichai, Mark Zuckerberg et Jack Dorsey qu'il accuse d'une 'censure illégale, inconstitutionnelle". "Nous demandons au tribunal fédéral du district sud de la Floride d'ordonner l'arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse de la part des groupes de réseaux sociaux visant les Américains", a-t-il expliqué dans son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey.  "Il n'y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu'ils ont interdit le président des Etats-Unis en fonctions" sur leurs plateformes, a-t-il ajouté.


Une plainte qui a peu de chance d'aboutir



"Nous sommes engagés dans un combat que nous allons gagner", a promis Donald Trump. Pourtant, selon plusieurs spécialistes, les chances que cette plainte puisse aboutir sont minces. Première raison, les chartes de Facebook et Twitter stipulent que les éventuelles plaintes à leur encontre doivent être déposées en Californie, hors celles de Trump l'ont été en Floride. Pour Eric Goldman, professeur de droit spécialiste des nouvelles technologies à l'université de Santa Clara, en Californie, les arguments avancés par les avocats de Trump n'ont 'aucun mérite'. Surtout, celui-ci rappelle que ces trois entreprises sont privées et donc libres d'imposer leurs règles à leurs utilisateurs, même si la plainte affirme qu'elles sont aujourd'hui des 'acteurs étatiques'. 'ces arguments ne sont pas nouveaux, et il n'y a aucune chance que ces plaintes de Donald Trump réussissent là où d'autres ont échoué', a précisé Eric Goldman.

 

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