Ce mardi 29 avril, le chef de l'État américain sera dans le Michigan pour marquer le centième jour de sa présidence, qui tombe le lendemain. En prêtant serment, le milliardaire de 78 ans avait promis que son second mandat serait celui d'un « âge d'or » de l'Amérique. Près de trois mois après, sa cote de popularité a chuté à 41 %, selon le dernier sondage Economist-YouGov. Donald Trump« a introduit un niveau de chaos et de destruction si élevé que les historiens ont du mal à trouver un égal dans notre histoire », écrit Dana Milbank, le chroniqueur politique du Washington Post.

Le grand n'importe-quoi commercial. Les décisions du président en matière économique reflètent ses improvisations politiques. Après avoir annoncé le 2 avril une augmentation vertigineuse des droits de douane à des dizaines de pays, Donald Trump fait machine arrière quelques jours plus tard et annonce une pause de 90 jours. Sauf pour la Chine, qui se voit imposer des surtaxes de 125 %, au risque de frapper le porte-monnaie des Américains puisque les jouets, vêtements ou équipements électroniques vendus outre-Atlantique sont importés en masse de Chine. Pour apaiser les craintes qui montent et la colère des marchés, Donald Trump évoque une réduction de ces droits de douane.

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