Un marché en plein essor

Prendre un rendez-vous chez le médecin était souvent un casse-tête, surtout à la dernière minute. C'est pour répondre à ce besoin que les plateformes de prise de rendez-vous médicaux sont nées. La première dans le domaine, Zoodoc, a vu le jour aux États-Unis en 2007 et compte aujourd'hui des millions d'utilisateurs dans le monde. En France, de nombreux acteurs sont aussi apparus, comme MonDocteur, ou RDVmedicaux. Doctolib est sas doute l'une des plus récentes, mais non des moindres, puisqu'elle cherche à combler son retard en levant beaucoup de fonds et y parvient sans difficulté.

Doctolib a été créée en 2013 par Stanislas Niox-Chateau, Ivan Schneider et Jessy Bernal. Elle comte déjà 120 salariés, répartis dans 15 bureaux sur le territoire national, et plus de 5000 médecins utilisent leur outil de prise de rendez-vous en SaaS. Elle revendique aussi 2 millions de visiteurs uniques par mois, ce qui lui a permis de se hisser déjà aux premiers rangs du marché hexagonal, puisque ses concurrents n'affichent qu'entre 1000 et 3000 médecins référencés sur leurs outils.

Accélérer son développement

La jeune pousse française vient de boucler son troisième tour de table, en levant cette fois-ci 18 millions d'euros d'un coup. Cette levée s'est faite tout d'abord auprès des investisseurs historiques, parmi lesquels Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de Priceminister, Bertrand Jelensperger, fondateur de La Fourchette, mais aussi Kerala Ventures ou Schroders. Mais le trio des fondateurs de Doctolib a aussi réussi à attirer cette fois-ci Nicolas Brusson de BlaBlaCar et le fonds américain Accel Partners.

Ce nouveau tour de table doit permettre à la start-up de passer à la vitesse supérieure, en recrutant massivement, et en adressant le marché des rendez-vous dans les établissements de santé. « Notre objectif est de consolider notre position de leader en France. Aujourd'hui nous sommes 5 fois plus grand que nos concurrents. Nous enregistrons 10 fois plus de trafic qu'eux et nous sommes les seuls à avoir signé 100 établissements de santé », a déclaré Stanislas Niox-Chateau à la suite de ce tour de table.

La plateforme de prise de rendez-vous médicaux lève 18 millions d'euros pour son troisième tour de table.