Dissuasion nucléaire : les quatre convictions d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron dissuasion nucléaire

La dissuasion nucléaire reste la clé de voûte de la sécurité de la France. Emmanuel Macron ne souhaite pas désarmer la France, ni diluer les forces de dissuasion dans le l'OTAN. En revanche, il aspire à un débat des Européens sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans la sécurité collective de l'Europe.

Publié le 09-02-2020 par Michel Cabirol

Plus de soixante ans après le général de Gaulle et son discours à l'Ecole de Guerre sur la création de la "force de frappe", Emmanuel Macron s'est placé dans les pas de son illustre prédécesseur pour réaffirmer l'intangibilité de l'arme nucléaire, qui reste au cœur de la stratégie de défense de la France. "Notre force de dissuasion nucléaire demeure, en ultime recours, la clé de voûte de notre sécurité et la garantie de nos intérêts vitaux, a expliqué vendredi le président de la République à l'occasion d'un discours très riche. Aujourd'hui comme hier, elle garantit notre indépendance, notre liberté d'appréciation, de décision et d'action. Elle interdit à l'adversaire de miser sur le succès de l'escalade, de l'intimidation ou du chantage".

Si Emmanuel Macron reste droit dans ses Weston en ayant une approche conservatrice, le Chef de l'Etat, rattrapé par son tropisme européen, a souhaité que se développe "un dialogue stratégique" avec les "partenaires européens qui y sont prêts sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans notre sécurité collective". Pourquoi ? "Soyons clairs : les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne", a-t-il estimé. Faudra-t-il mourir encore pour Dantzig ? Probablement comme en 1939. En vertu de leur traité d'alliance, la Grande-Bretagne et la France ont déclaré séparément la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939 après que l'attaque d'Hitler en Pologne le 1er septembre afin d'annexer le corridor et la ville de Dantzig

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