Des poursuites au pénal pour son rôle présumé dans l'affaire du DieselGate, c'est ce à quoi doit faire face Rupert Stadler, ancien patron d'Audi (filiale de Volkswagen). « L'inculpé Stadler est accusé d'avoir été informé des manipulations depuis fin septembre 2015, au plus tard, mais de ne pas avoir empêché ensuite la commercialisation des véhicules Audi et [Volkswagen] concernés » a ainsi déclaré le parquet de Munich dans un communiqué officiel.

D'autres personnes accusées

Rupert Stadler a dirigé Audi pendant 11 années. Il doit maintenant faire face à diverses accusations : « fraude », « émission de faux certificats » ou encore « publicité mensongère ». Trois autres personnes ont été inculpées dans cette affaire. Celles-ci sont accusées d'avoir développé des moteurs Audi, Porsche et Volkswagen équipés de logiciels permettant de fausser les taux d'émissions polluantes. L'enquête au sujet des moteurs Diesel truqués a été ouverte en 2015 suite aux reproches de l'agence américaine de l'environnement qui avait accusé Volkswagen, dont le président du groupe en France est Thierry Lespiaucq, d'avoir truqué 11 millions de véhicules Diesel. En juin 2018, Rupert Stadler a été placé en détention provisoire puis remis en liberté en octobre de la même année. Pour l'instant, la date de son audience n'a pas été dévoilée.