Dassault planche sur son nouveau Falcon

Dassault planche sur son nouveau Falcon

Dassault Aviation va définir avant la fin de l'année 2017 ce que sera son nouveau jet Falcon.

Publié le 21-05-2017 par Bertrand Dampierre

Un nouveau projet de Falcon avant la fin de l'année

 

Dassault Aviation a annoncé, à l'occasion de la journée de presse du salon d'aviation Ebace, qui débute aujourd'hui à Genève, qu'il définirait avant la fin de l'année ce à quoi ressemblera son nouveau jet civil Falcon. Eric Trappier, le président de l'avionneur civil et militaire, n'a pas souhaité dévoiler le moindre indice concernant le nouveau profil du futur Falcon, ni sur sa date de mise en service, mais il a donné de nombreux éléments concernant la conjoncture actuelle.

Le constructeur du Rafale réalise en fait les deux tiers de son chiffre d'affaires dans le domaine de l'aviation civile. Dassault Aviation, qui a déjà lancé le Falcon 8X, prévoit l'entrée en service du Falcon 5X dans le courant de l'année 2020, à cause du retard lié aux problèmes du moteur Silvercrest construit par Safran.


Des marchés encore attentistes

 

Selon Eric Trappier, le marché connaît un « frémissement » au niveau des avions d'occasion, qui pourrait permettre à l'industrie des jets de sortir de son marasme actuel.

En effet, avant de racheter un nouveau jet, les acquéreurs potentiels cherchent à revendre le leur. Une reprise du marché de l'occasion est donc, paradoxalement, un signe avant-coureur d'une reprise du marché de l'avion neuf.

Mais, pour l'instant, le marché fait toujours du sur-place. Aux États-Unis, le premier marché mondial pour l'aviation civile, la bonne tenue des entreprises ne se transforme pas en actes d'achats, car elles demeurent attentistes, inquiètes face à la politique fiscale de l'administration Trump et aux tensions qui existent avec le Mexique, partenaire majeur de l'économie américaine.

En Chine, c'est en revanche la situation économique qui influe sur le marché. Le marasme est encore prégnant, si bien que le marché n'est toujours pas reparti après quelques années entre recul et stagnation. Comme l'a souligné Eric Trappier, malgré les efforts pour développer les infrastructures aéroportuaires destinées à l'aviation privée, « la Chine est bien en retard par rapport à nos attentes ».

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