Dassault en passe de vendre ses premiers Rafales à l'Egypte

Dassault en passe de vendre ses premiers Rafales à l'Egypte

Grace au soutien du gouvernement et à l'activisme de Jean-Yves Le Drian, Dassault pourrait enfin vendre ses premiers chasseurs Rafales à l'Armée de l'Air égyptienne.

Publié le 09-02-2015 par Bertrand Dampierre

Une commande possible

 

Interrogé par i-Télé ce dimanche, le Ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé que les discussions avec l'Egypte était bien avancées. En effet, l'Egypte envisage depuis un certain temps d'acquérir des avions de chasse Rafale et deux frégates. Après avoir revu ses prétentions à la baisse compte tenu du montant total de la commande initiale, l'Egypte semble maintenant très proche d'une décision. La commande porterait encore sur 24 Rafales, mais une seule frégate. Le tout avoisinant 5 millions d'euros.

Si cette décision était favorable, ce serait pour le groupe Dassault une grande première. En effet, à cause de son coût élevé et de la rude concurrence des avionneurs militaires américains, Dassault n'est jamais parvenu à vendre à l'export son chasseur, dont les qualités exceptionnelles ont pourtant fait leurs preuves sur les théâtres d'opérations où l'Armée de l'Air française est engagée.

 

 

Souvent échaudé, Dassault reste prudent

 

Ce week-end, répondant à une interview du Figaro, le PDG de Dassault, Eric Trappier se montrait à la fois optimiste, et prudent, compte tenu du nombre important de fois où des ventes bien engagées ont déjà échoué au dernier moment : « Quand la température monte, je reste très prudent. Je peux juste dire que nous sommes proches de réussir le premier contrat export du Rafale. Nous avons plusieurs prospects au Moyen-Orient qui sont très actifs. En Egypte, il reste encore plusieurs étapes à franchir. Nous menons un travail de fond avec l'Inde dans un dossier très complexe en termes de montage industriel ».

En ce qui concerne le montage financier pour l'Egypte, les négociations semblent également bien avancées. La France a accepté de garantir la moitié du prêt via la Coface, et le Crédit Agricole devrait être la banque leader de l'opération, relayée par BNP Paribas et la Société Générale.

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